Le dispositif « Pro-A » permet au salarié en poste de changer de métier, ou de profession ou de bénéficier d’une promotion sociale ou professionnelle par la mise en œuvre d’actions de formation. La formation peut être faite sur le temps de travail avec maintien de la rémunération ou hors temps de travail, sous conditions). Sont particulièrement concernés les salariés dont la qualification est insuffisante au regard de l’évolution des technologies ou de l’organisation du travail.
La liste des certifications professionnelles éligibles à la Pro-A est définie par accord collectif de branche.
Le CPF permet à son titulaire d’être pleinement acteur de son évolution professionnelle pour accroître son niveau de qualification et sécuriser son parcours professionnel.
Tous éligibles au CPF
Depuis le 1er janvier 2015, toute personne, âgée de 16 ans minimum*, dispose de son propre CPF. Le CPF reste actif tout au long de la vie professionnelle du titulaire quelle que soit sa situation et jusqu’à son départ en retraite.
Avec votre CPF, vous pouvez financer :
Avec le CPF, choisissez votre formation
Le CPF de transition professionnelle permet de financer des formations certifiantes aux aux salariés qui souhaitent changer de métier ou de domaine professionnel.
Comment bénéficier du CPFTP ?
La mise en œuvre du CPF de transition professionnelle est soumis à certaines conditions. Par exemple, le statut du demandeur ainsi que le type de contrat et l’ancienneté au moment de la demande sont étudiés dans le cadre de la mise en place du CPF de transition professionnelle.L’employeur ne peut pas refuser le congé si le salarié rempli les conditions d’éligibilité. Il peut toutefois le reporter dans certains cas. Le CEP, conseil en évolution professionnelle vous aide.
Pour préparer votre projet, élaborer votre plan de financement et le mettre en œuvre, vous avez la possibilité de faire appel à un conseiller en évolution professionnelle. Cet accompagnement est gratuit et personnalisé.
Créez ou consultez votre compte CPF
À compter du 1er janvier 2019 le plan de développement des compétences remplace le plan de formation. Il permet aux salariés de suivre des actions de formation à l’initiative de leur employeur, par opposition aux formations qu’ils peuvent suivre de leur propre initiative grâce à leur compte personnel de formation.
L’employeur a deux obligations en matière de formation professionnelle : l’adaptation au poste de travail et le maintien dans l’emploi des salariés. La possibilité lui est également offerte de proposer des actions qui participent au développement des compétences (article L 6321-1 du code du travail).
L’employeur a aussi une obligation de formation générale à la sécurité (art. L 4121- et L. 4121-2 du code du travail).
Qui est concerné par le plan de développement des compétences ?
Les employeurs
L’élaboration d’un plan de développement des compétences peut concerner toutes les entreprises quelle que soit leur taille. La mise en œuvre ou non d’un plan de développement des compétences relève de la décision pleine et entière de l’employeur, après consultation des représentants du personnel.
Les salariés
Tout salarié peut être visé par une action de formation prévue par le plan de développement des compétences de son entreprise. Le départ en formation est alors considéré comme partie de l’exécution normale de son contrat de travail.
Le salarié peut prendre l’initiative de demander son inscription à une formation prévue par le plan de développement des compétences de l’entreprise.
Pendant la formation, le salarié continue à être rémunéré et conserve sa protection sociale habituelle. Le coût de la formation à la charge de l’entreprise.
Le coût de la formation reste à la charge de l’entreprise. Les frais de restauration et d’hébergement occasionnés par la formation sont remboursés ou pris en charge directement par l’employeur selon les règles habituellement appliquées dans l’entreprise pour les missions professionnelles.